• Les chasseurs reconnaissent être dépassés

    Dans de nombreux départements, les présidents et directeurs de fédérations départementales de chasseurs reconnaissent qu’ils sont dépassés par la surpopulation  de sangliers.

    Dans le hors-série 2013 du Chasseur Français  consacré au sanglier, on peut lire divers témoignages qui démontrent l’impuissance de la chasse face à cette invasion. Les mots sont forts et décrivent parfaitement l’incapacité des chasseurs à contenir et gérer le sanglier.

    Voici des extraits :

    « L’heure est à l’inquiétude, l’augmentation est constante »

    « Marc Meissel, président de la fédération départementale du Var, n’en revient toujours pas : « Nous avons  mis en œuvre tout ce que nous pouvions tenter pour juguler le problème. Nous utilisons toutes les prolongations possibles, les tirs de nuit et les tirs individuels  à l’approche et à L’affût. Malgré cela, l’augmentation est constante, année après année ; songez qu’il y a huit ans, nous étions autour de 11 000 sangliers, environ 18 000 l’an dernier et qu’en 2013 nous nous acheminons vers un tableau de 24 000 bêtes avec les tirs des louvetiers ». Et maintenant les gestionnaires de territoires constatent qu’il y a autant de sangliers à la fermeture qu’à l’ouverture, c’est totalement incompréhensible. Côté dégâts c’est encore pire… »

    « Yves Bastié, président de la fédération départementale de l’Aude : « On entend beaucoup parler de gestion de sanglier. En réalité on ne le gère pas vraiment. On tente de garder le contrôle, de limiter les dégâts, avec plus ou moins de succès, mais on navigue à vue et les choses peuvent à tout moment déraper. Bien malin celui qui pourrait dire comment se gère le sanglier. »

    « Le directeur de la fédération de la Meuse qui analysait que le « sanglier est une espèce avec laquelle on n’en a jamais fini. »

    « Monsieur Lutin, le directeur de la fédération du Loiret constate que « les populations augmentent encore et ce n’est pas fini. »

    Le Chasseur Français conclut :

    « Finalement, les seules bonnes nouvelles viennent des départements du Massif Central, comme le Tarn ou l’Aveyron. Dans le Tarn, le tableau est constant à 3 100 têtes, avec une stabilité logique des dégâts. Dans l’Aveyron voisin, les populations baissent même, grâce aux prolongations de chasse sur les points noirs. Mais le tableau reste sous le seuil fatidique des 7 000 animaux, seuil au-delà duquel la machine semble s’emballer, quel que soit le contexte agricole. Sept mille bêtes : un seuil qu’il ne faut apparemment pas franchir. »

    Source : Hors série 2013 spécial sanglier du Chasseur Français


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