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    L'association Ras l'bol des sangliers est née le 1er février 2012. Elle a pour objet d'obtenir la réduction des populations de sangliers sur le territoire national, afin que cette espèce ne représente plus de nuisances pour les agriculteurs, les propriétaires, l'environnement, la sécurité publique et tout usager de l'espace naturel.

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    L'assemblée générale de la fédération des chasseurs de l'Ardèche s'est tenue le 14 avril 2018. Le problème du sanglier a été évoqué et.… une fois encore aucune solution concrète n'a été mise sur la table.

     

    Le Préfet de l'Ardèche a proposé de mettre en place des contrats avec certaines communes pour augmenter de 20 % les prélèvements de sangliers. L'approche de l’État manque de pertinence. Elle se limite encore au seul aspect quantitatif. Or pour faire baisser la population de sangliers il ne s'agit pas seulement d'en tuer un grand nombre mais surtout de tuer les bons et au bon moment. Il faut empêcher le renouvellement du cheptel en tuant les marcassins et augmenter la pression de chasse sur les mères pleines en février.

     

    L’État montrerait une réelle volonté d'agir s'il exigeait un taux minimum de marcassins et de mères pleines en février dans les tableaux de chasse. Son approche timorée a de graves conséquences sur la sécurité routière, la viabilité économique des exploitations agricoles et la bonne gestion des fonds publics.

     

    Lors de cette AG, le Président de la FDC07 a estimé que le système d'indemnisation des dégâts était à bout de souffle. Bien au delà du système d'indemnisation, c'est tout le système de régulation du sanglier qui est à bout de souffle. Il y a 50 ans, sur demande du monde de la chasse, le législateur supprimait le droit de défense des agriculteurs (droit d’affût) pour confier l'exclusivité de la gestion du sanglier aux chasseurs. Depuis, les chasseurs ont réellement géré, et les populations de sangliers n'ont cessé d'augmenter pour atteindre les niveaux catastrophiques que l'on connaît aujourd'hui. Le principe qui consiste à confier aux chasseurs la réduction du nombre des sangliers, alors que l'objet de leur loisir est d'en disposer en quantité suffisante pour eux, ne fonctionne pas. Il est grand temps que les élus et l'administration publique prennent leur responsabilité et agissent en conséquence.

     

    Courage... ne changeons rien! 

     

    Exemple d'un piège-enclos à sangliers, réalisé par des agriculteurs à Lagorce, en Ardèche, en octobre 2017, et que l'administration a refuser d'activer suite à l'opposition de la fédération des chasseurs...

     


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    La nuisibilité du sanglier s’accroît.

    Ces dernières semaines, partout on constate une forte augmentation des dégâts de sangliers: dégâts agricoles fragilisant des exploitations, sangliers sur les routes et les autoroutes, sangliers en ville, jardins et installations collectives détruites,…

     

    Une expérimentation de piégeage collectif concluante.

    En septembre 2017, suite à d’importants dégâts sur la commune d'Ucel en Ardèche, les services de l’État proposent d'installer une cage-piège sur une exploitation agricole fortement impactée. Des agriculteurs demandent de pouvoir installer un enclos-piège plus efficace, qui permettrait de capturer plusieurs sangliers en même temps. Ceux-ci se mobilisent et proposent de construire le piège, de le faire valider par les services de l’État; la surveillance quotidienne étant faite par le propriétaire et l’opération restant sous l'entière responsabilité de l’État (conseil technique, suivi, décision d'armer, abattage et évacuation des animaux capturés). Cette procédure est validée par les services de l’État. Un enclos de 8m par 8m est construit, muni d'une porte qui se ferme automatiquement lorsqu'un groupe de sangliers se trouve à l'intérieur. Le dispositif se révèle particulièrement efficace : plus de 30 sangliers sont capturés et abattus en 5 prises.

     

    Quelle est l'efficacité de cette méthode en comparaison des méthodes classiques ?

    En comptant le temps passé à la réalisation du piège, à son suivi, à l'abattage et à l'évacuation des animaux, le rendement du dispositif est de 10 sangliers abattus par journée-homme. À titre de comparaison, le rendement de la chasse en Ardèche sur la saison 2015/2016 a été de 0,08 sanglier abattu par journée-homme... Et les mesures classiques de destruction administrative organisées par l’État, à savoir ; les tirs de nuit, les tirs d’affût et les battues administratives, ont un rendement de l'ordre de 0,7 sanglier abattu par opération, soit moins de 1 sanglier par journée-homme.

     

    Cette expérience montre l’efficacité d’un tel dispositif.

     

     

     

     

    Chasse

    Saison 2015/2016

    Mesures administratives classiques

    (pas de mesure en journée/homme)

     

    Piégeage par enclos

    Y compris temps d’installation du piège

    depuis septembre 2017

    Rendement par journée/homme

     

     

    0.08 sanglier

     

    0.7 sanglier /opération

     

    10 sangliers

     

    L’État s'est il appuyé sur les bons résultats de cette expérience pour permettre plus généralement le piégeage collectif ?

    Malgré l’efficacité prouvée et l’importance du préjudice général, l’État n’a pas permis de mettre en œuvre cette mesure de piégeage par enclos sur d’autres secteurs en grave déséquilibre.

    Depuis le 25 septembre 2017 (date de la première capture d'un groupe de sangliers à Ucel), le Préfet de l'Ardèche a pris pas moins de 76 arrêtés de destruction administrative de sangliers, soit 1 arrêté par jour, pour des secteurs sur lesquels les  sangliers pose problème. Dans chaque arrêté sont définis les moyens de destruction possibles : tirs, battues, durée… Suite à l'expérience positive d'Ucel, il aurait dû être prévu le piégeage par enclos comme moyen de destruction administrative. Pourtant, sur les 76 arrêtés, seuls 2 d'entre eux permettent explicitement d'utiliser le piégeage : pour la commune de Veaudevant, sur laquelle l'association de chasse locale (ACCA) a été dissoute et où il n'y a plus de chasse organisée, et pour la commune de Viviers, zone urbaine où la chasse n'est pas possible.

     

    Pourquoi le piégeage a-t-il été autorisé seulement sur 2 communes et pas sur les 74 autres ?

    Ces derniers mois, le Président de la Fédération de chasseurs de l'Ardèche a publiquement affirmé sa ferme opposition au piégeage en dehors des zones urbaines et péri-urbaine. S'est à dire qu'il s'oppose au piégeage là où la chasse est possible. Le piégeage du sanglier, déplaît fortement au monde de la chasse pour trois raisons principales : - il s'agit d'une technique perçue non noble et contraire à l'éthique de la chasse - le piégeage conduit à capturer et abattre les mères pleines et surtout les marcassins destinés au renouvellement du cheptel - le piégeage soustrait aux chasseurs des animaux qu’ils ne pourront plus tuer dans la pratique de leur loisir.

     

    Quelle est la position du Préfet au regard de la volonté des chasseurs ?

    En autorisant le piégeage uniquement dans les territoires sans chasse, le Préfet de l'Ardèche sert la volonté du Président des chasseurs.

     

    Ceci est condamnable au regard de la morale et de la bonne gestion des fonds publics.

     Au regard de la morale, la volonté d'un loisir, quel qu’il soit, et en l’occurrence ici celui de la chasse, ne peut être satisfaite au détriment des intérêts d'une profession, ici l'agriculture, et des enjeux de sécurité, sécurité routière notamment. Au regard de la bonne gestion, l’ensemble du dispositif de destruction administrative des sangliers mobilise des moyens importants de l’État : collecte des plaintes et réponses, définition des mesures, prise des arrêtés et suivi des mesures… Ainsi, ne pas utiliser les moyens les plus efficaces pour détruire les sangliers conduit à laisser perdurer cette situation et relève d’une mauvaise gestion. Sur les 76 arrêtés préfectoraux pris après le piégeage d'Ucel, 22 sont des arrêtés qui en renouvellent des précédents et pour lesquels il est évident que les mesures administratives classiques se sont avérées insuffisantes. Malgré cela, aucun de ces 22 arrêtés ne permet le piégeage qui s'avère pourtant plus efficace…

     

     

     


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  • COMMUNIQUÉ DE PRESSE de l'association "Ras l'bol des sangliers", du 29 novembre 2017


    Ces derniers mois nous constatons une nette augmentation des préjudices provoqués par les
    sangliers : dégâts de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur des exploitations agricoles, sangliers
    en ville détruisant les jardins et faisant encourir un risque pour les habitants, stades saccagées,
    sangliers sur les routes et les autoroutes,… La surabondance de ces animaux engendre aujourd'hui
    une situation à haut risque. Cette surabondance a été voulue et organisée par le monde de la chasse
    avec la complaisance fautive des élus et de l'administration. En cas d'accident grave, ces personnes
    devront assumer leur part de responsabilité.


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  • En janvier 2016 l'association "Ras l'bol des sangliers" a porté plainte contre un point de nourrissage des sangliers sur la commune de Gras (07). L'enquète de la police de l'environnement a permis d'identifier les auteurs. Il s'agit d'une association de chasse : "le sanglier ardéchois".

    L'affaire a était jugée lors de l'audience du 11/04/17 du Tribunal proximité de PRIVAS. Le président de l’association "le sanglier ardéchois" a été reconnu coupable par le Tribunal et condamné à 300€ d'amende.

    Les associations Ras l'Bol des Sangliers, FRAPNA07 et Confédération Paysanne ont été reçues en leur constitution de partie civile.
    La fédération des chasseurs de l'Ardèche, bien qu'informée, ne s’est pas portée partie civile dans cette affaire.

    On sait que l'agrainage a pour objectif de faciliter le développement, l’accroissement et le regroupement des sangliers. De telles pratiques sont inacceptables dans un contexte de surpopulation et de nuisances toujours croissantes causées par ces animaux. L’association Ras l'bol des sangliers entend dénoncer de tels comportements irresponsables.

    Des sangliers nourris par des chasseurs...

    L'agrainoir de Gras qui a été dénoncé.


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  • Fabrice BRUN (3ème circonscription) et Olivier DUSSOPT (2ème circonscription) ont répondu dans la journée, soit au delà de la date impartie, à notre sollicitation. Fabrice BRUN propose de ne rien changer à la réglementation actuelle. Sa méthode semble être la concertation. Sans précision de sa part sur les parties concernées par cette concertation nous imaginons qu'il doit s'agir du monde agricole et du monde de la chasse. Or le sens le plus élémentaire de la justice milite pour qu'une profession n'ai pas à négocier ses intérêts face à ceux d'un loisir. Sa position est celle qui prévaut depuis 40 ans au parlement et qui n'a apporté aucune réponse concrète au problème du sanglier, voire qui a agravé la situation. Olivier DUSSOPT reconnait l’existence du fléau mais se contente de proposer d'interpeler le nouveau ministre de l'environnement comme il l'a fait par le passé. Pour lui non plus, ce fléau ne mérite apparemment pas d'évolution législative...
    Les candidats Laurette GOUYET-POMMARET (2ème circonscription) et Matthieu PEYRAUD (3ème circonscription) ignorent notre sollicitation.


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  • Suite à notre consultation des candidats aux deuxième tour des législatives en Ardèche, seuls les candidats de la 1ere circonscription, Hervé SAULIGNAC et André DUPONT, nous ont répondu. La réponse de Monsieur SAULIGNAC est intéressante dans le sens ou il reconnait que le problème des surpopulations de sangliers et des risques qu'elle font encourir n'a encore jamais été traité à part entière et qu'il est temps de s'y atteler. La réponse de Monsieur DUPONT est très argumentée, avec un réel effort de connaissance du problème. Il propose des évolutions législatives intéressantes, notamment : droit de tir des femelles en période de gestation, droit d'affut, droit de piégeage, traitement des zone géographique ou le sangliers ne peut être détruit et se réfugie, extension des indemnisations aux dégâts autres qu'agricoles, prise en charge des dispositifs de protection des cultures, facilitation et incitation pour augmenter la pression de chasse, ...
    Nous déplorons que les candidats de la 2ème circonscription, Olivier DUSSOPT et Laurette GOUYET-POMMARET, et de la 3ème circonscription, Fabrice BRUN et Matthieu PEYRAUD, n'aient, sauf erreur de notre part, pas répondu à notre demande. La 3ème circonscription est certainement celle où les problèmes engendrés par les surpopulations de sangliers sont le plus marqués, avec notamment un risque majeur pour la sécurité routière sur l'axe Joyeuse-Privas et des exploitations agricoles à l'équilibre fragile sur le secteur des Cévennes, dont l’existence même est remise en cause par ce fléau. La 2ème circonscription, quant à elle, est loin d'être épargnée par le problème. C'est sur celle-ci, à Cheminas, qu'en janvier de cette année une exploitation agricole a subi pour plus de 20 000 € de dégâts  en une nuit... L'ignorance de ce problème par les candidats n'est pas responsable. Certainement réserveront ils leur action parlementaire aux sujets emportant un large consensus...


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  • Interview de RBS sur France-Bleu : ici


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  • Ras l'bol des sangliers a demandé aux candidats du deuxième tour des législatives des trois circonscriptions de l'Ardèche de se positionner sur la problématique des surpopulations de sangliers. Ci-dessous le courrier qui leur a été adressé.

    __________________

     

    Madame, Monsieur,

    Vous êtes candidat(e) au deuxième tour de l'élection législative 2017 en Ardèche. Nous souhaitons connaître votre position face à la problématique des surpopulations de sangliers.

    La révolution française a aboli le privilège de chasse. Suite à quoi tout propriétaire était libre de disposer du gibier se trouvant sur ses terres. Cela s'est traduit notamment par ce qui fut nommé le « droit d’affût ». Il s'agissait, pour les agriculteurs, de pouvoir détruire le gibier se trouvant sur leur propriété. Au fil du temps, le loisir de la chasse s'est structuré et a perçu le droit d’affût comme une privation de gibier potentiel. C'est ainsi qu'en 1969, sur demande du monde de la chasse, le législateur a décidé de supprimer le droit d'affût. Depuis, le gibier ne peut être tué que par les chasseurs. En contrepartie, un système de compensation très partielle des dégâts aux cultures est en place.

    Depuis les années 1990 les populations de sangliers connaissent une explosion démographique liée à plusieurs facteurs, au rang desquels se trouvent certaines pratiques cynégétiques telles que les lâchers, le nourrissage, et la préservation des femelles gestantes.

    Ces surpopulations de sangliers posent aujourd'hui de graves problèmes au niveau national et en Ardèche en particulier.

    L'activité économique agricole subit des pertes considérables chaque année. Les dégâts indemnisés, dépassent les 400 000 € cette année en Ardèche. Il ne s'agit là que de la face émergée de l'iceberg du préjudice subi par le monde agricole. Les dégâts ne peuvent être déclarés en deçà de certains seuils fréquemment relevés. Certains types de dégâts ne sont pas indemnisés pouvant s'élever à plusieurs dizaines de milliers d'euros par exploitation. La pose, la surveillance et l'entretien des clôtures de protection, extrêmement coûteux, reviennent dans l'immense majorité des cas à l'agriculteur lui-même...
    Le risque pour la sécurité routière se fait de plus en plus prégnant. Les dégâts matériels, qui ne sont plus pris en charge par le fond de garantie des assurances obligatoires, ne sont plus officiellement recensés, mais chaque famille ardéchoise connaît dans son entourage une personne ayant percuté des sangliers sur la route et ayant subi des dégâts matériels. Malheureusement ces accidents de la circulation conduisent également à des blessés voire à des décès. Ainsi, ces deux dernières années, les collisions avec des sangliers ont fait trois blessés, dont un grave, dans notre département. Ce sont trois morts qui sont à déplorer cette dernière année dans les départements voisins. Les sangliers en surnombre envahissent régulièrement les zones urbaines faisant encourir un risque direct pour la population. Enfin les sangliers portent atteinte aux biens publics et privés : routes, chemins, murets, calades, jardins,…

    Malgré cela le sanglier bénéficie toujours d'un statut d’exception. L'article L427-9 du code de l'environnement permet à tout propriétaire ou fermier de détruire les bêtes fauves qui porteraient dommage à ses propriétés sauf le sanglier. Le piégeage peut être utilisé pour réguler toutes les espèces classées nuisible sauf le sanglier (article 18 de l’arrêté ministériel NOR-DEVN0700128A).

    À l'évidence des intérêts divergents se manifestent autours de cette problématique. Il y a d'un côté les intérêts du loisir de la chasse qui trouve son plaisir dans la surabondance de gibier. De l'autre côté il y a les intérêts de la sécurité routière, de l'activité agricole et de la préservation des biens publics et privés qui voudraient que le nombre de sangliers soit réduit d'au moins 80 % afin que la présence de cet animal soit supportable par tout un chacun.

    Nous vous demandons de vous positionner face à cette problématique. Quels sont les intérêts que vous défendrez et qui guideront votre action ? Ceux de la chasse qui se complait d'un gibier abondant ou ceux de la sécurité routière, de l'économie agricole et de la préservation des biens publics et privés ? La réduction du nombre de sangliers passe par des mesures de destruction complémentaires à la chasse : droit d’affût, piégeage, stérilisation sélective. Comment vous positionnez-vous face à ces solutions techniques qui sont aujourd'hui interdites par le droit, sans justification recevable, et qui sont ouvertement rejetées par le monde de la chasse?

    Nous vous remercions de nous adresser votre réponse avant le 15 juin 2017. Celle-ci sera publiée.

    Dans l’attente, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations les meilleures.


    Pour « Ras l’bol des sangliers »,
    Les Co-Présidents,
    Agnès AUDIBERT Alexandre FAURE
                    


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  • Communiqué de presse du 29 mai 2017 :

     

    Les sangliers en surnombre font encourir un risque grave pour la sécurité routière dans notre département. Trois blessés ont été recensés en Ardèche au cours de l'année écoulée. Des morts sont à déplorer dans les départements voisins. Ces mêmes sangliers occasionnent des pertes considérables sur la production agricole dont une part importante n'est pas indemnisée. Des solutions existent pour réduire le nombre de sangliers comme le piégeage et la stérilisation. Le seul obstacle à la mise en œuvre de ces mesures est l'opposition du monde de la chasse. Les chasseurs souhaitent maintenir la surabondance de ce gibier pour la satisfaction de leur plaisir. Ainsi le Président de la fédération des chasseurs de l'Ardèche a affirmé récemment son hostilité au piégeage du sanglier. Par ailleurs, le Préfet de l'Ardèche a récemment refusé le schéma départemental de gestion cynégétique proposé par la fédération des chasseurs en raison de l'insuffisance des mesures prévues pour réduire le nombre de sangliers.

    Comme pour tout animal classé nuisible, le piégeage des sangliers doit être réalisé par les piégeurs agréés qui sont formés pour cela. Des agriculteurs ont d'ores et déjà passé cette formation afin de pouvoir piéger les sangliers lorsque cela sera autorisé. Les animaux capturés et tués seront traités de la même manière que les 20 000 sangliers tués chaque année par la chasse dans le département. Le piégeage par enclos permet de capturer et éliminer des compagnies entières de sangliers.

    La stérilisation du sanglier est possible par la molécule « Gonacon ». Injectée à une certaine proportion de femelles elle permet de faire chuter les populations. Cette technique a été utilisée efficacement contre le cerf de Virginie. Un test est en cours sur le sanglier en Catalogne.

    Un choix se présente aujourd'hui : satisfaire le monde de la chasse en maintenant le nombre de sangliers tel qu'il est aujourd'hui ou autoriser des mesures telles que le piégeage et la stérilisation pour réduire le nombre de sangliers et répondre aux exigences de la sécurité routière et de la production agricole.


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  • Le sanglier a un statut d'exception en France. C'est la seule espèce qui peut être classée nuisible mais que la réglementation interdit de piéger.

    Pourtant, comme pour toutes le autres espèces nuisibles, le piégeage pourrait permettre de réduire les populations.

    Voici ce que pourrait être le piégeage de régulation :

     

    Piégeage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Piégeage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Piégeage


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