• Association "Ras l'bol des sangliers"

    Mairie de Beaumont

    07110 BEAUMONT

    Communiqué DE PRESSE - 31 janvier 2016

    Nouveau schéma départemental de gestion cynégétique

     

    L'association « Ras l'bol des sangliers » dénonce une nouvelle fois les nuisances et les risques que font encourir les surpopulations de sangliers en Ardèche notamment concernant la sécurité routière. En novembre 2015 c'est un camion de pompiers qui se renversait sur la déviation de Lachapelle-sous-Aubenas en percutant 6 sangliers. Deux pompiers volontaires ont été blessés dans l'accident. La seule solution à ces problèmes est la baisse significative des populations de sangliers. La loi confie aux chasseurs la mission de service public de gestion de l'espèce. Il revient à l'Etat de définir des objectifs clairs pour cette mission. Le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique, qui servira de feuille de route pour la chasse en Ardèche au cours des 6 prochaines années, est en cours de validation. Il devra afficher des objectifs et des moyens, en rupture avec la situation actuelle, pour parvenir à une nette amélioration de la situation. L'objectif, avancé récemment dans la presse par les services de l'Etat, d'atteindre un tableau de chasse annuel inférieur à 10 000 sangliers pour une intensité de chasse maximale, est absolument minimaliste. En effet, au début des années 90, alors que la situation était encore relativement maîtrisée, le tableau départemental à intensité de chasse maximale ne dépassait pas 5 000 bêtes par an, ce qui traduisait un nombre de sangliers présents dans le milieu naturel 4 fois inférieur à ce qu'il est actuellement.

     

    Pour faire baisser significativement la population il ne faudra pas seulement abattre un grand nombre d'animaux mais il faudra également détruire les « bons » sangliers et pendant les bonnes périodes. Ainsi, il faudra tuer préférentiellement les jeunes et les femelles gestantes. Il faudra par ailleurs accentuer de manière franche la pression de chasse sur le mois de février, afin de saper le renouvellement des populations avant le printemps. L'ardeur des chasseurs à faire baisser les populations devra être mesurée en analysant ce type de critères.

     

    L'association « Ras l'bol des sangliers » regrette de ne pas avoir été consultée sur le projet de schéma départemental de gestion cynégétique. Elle est en effet la seule instance départementale qui représente les intérêts des particuliers face aux préjudices des sangliers : destruction des jardins et potagers, dégradation du patrimoine, accidents de la route...


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  • Le système actuel de régulation du sanglier et de réduction des dégâts a montré ses limites avec une aggravation de la situation depuis plus de 20 ans. « Ras l’bol des sangliers » propose aujourd’hui une nouvelle approche du problème en confiant la responsabilité de la régulation à ceux qui ont un intérêt à cette régulation : agriculteurs, particuliers, sécurité routière, sécurité sanitaire,… Vous trouverez ici le courrier adressé à plus de 250 personnes : députés, ministres, présidents de chambres d’agriculture, de parcs, d’associations de sécurité routière, de syndicats agricoles,… Vous trouverez ici la liste des destinataires.


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  • Vous subissez des nuisances à cause des sangliers et vous ne savez pas comment et à qui les signaler. La méthode la plus simple est de remplir le formulaire suivant et de le retourner à la Direction Départementale des Territoires (DDT) de votre département (adresses sur le lien suivant).

    Télécharger « formulaire-reclamation-sangliers.pdf »

    Adresses DDT


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  • Depuis le mois de juillet une centaine de sangliers ont été retrouvés morts dans le département de l’Ardèche. La raison de cette mortalité reste à ce jour inexpliquée. A titre de précaution, la préfecture a interdit la consommation et la commercialisation de la viande des animaux chassés sur les communes concernées. Par ailleurs, la préfecture à demandé à juste titre aux chasseurs de continuer à exercer leur mission de service public de régulation de cette espèce. En effet, le nombre de sangliers découverts morts est négligeable au regard du nombre d’animaux tués à la chasse. Il est donc indispensable de maintenir une pression de chasse importante afin d’empêcher un nouvel accroissement de population et une augmentation des nuisances qui y sont liées : accidents de la routes, dégradation des biens publics et privés, dégâts aux cultures.

    Toutefois, une baisse de la pression de chasse est observée sur le secteur. Une association de chasse annonce par voie de presse qu’elle ralentit son activité par crainte de l’impact que pourrait avoir la mortalité sur les effectifs d’animaux. La préfecture confirme dans son communiqué du 21 octobre 2013 que la chasse ne doit pas ralentir « au motif que le phénomène de mortalité observé ferait baisser les effectifs. » et précise que rien ne montre une incidence de la mortalité sur la dynamique des populations.

    Cette situation révèle la position réelle de chacun face aux surpopulations de sangliers et les raisons profondes du problème lié à cette espèce.

    L’Etat confie aux chasseurs la régulation des espèces de gibiers afin que celles-ci ne représentent pas de nuisances pour les autres acteurs des territoires. Il s’agit d’une mission de service public. En ce qui concerne le sanglier, cette mission passe par la réduction des populations comme le précise le Plan National de Maitrise du Sanglier de 2009.

    Sur le secteur concerné par la mortalité on constate que les chasseurs réduisent leurs prélèvements d’animaux par crainte d’une baisse des effectifs. Ces chasseurs n’accomplissent donc pas leur mission de service public et l’Etat n’a aucun moyen de les y contraindre. La chasse est un loisir et il n’est pas possible de contraindre quelqu’un à l’exercer.

    De manière plus large, cette situation met en évidence l’incapacité du système législatif et réglementaire actuel à résoudre le problème des nuisances liées aux surpopulations de sangliers. En effet, l’Etat confie au loisir de la chasse la régulation de cette espèce alors que le propre de ce loisir est de jouir des populations de gibier les plus abondantes possibles.

    La chasse reste un seul et unique loisir inapte à gérer le problème du sanglier.  Une évolution législative et réglementaire s’impose aujourd’hui pour le régler.


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  • Dauphiné Libéré du 29-08-13


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